Lynage
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Lynage

Un forum personnel pour stocker et essayer des écrits et designs sur forumactif
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

 

 Il était un matin

Aller en bas 
AuteurMessage
Admin
Admin
Admin


Messages : 1356
Date d'inscription : 22/09/2011

Il était un matin Empty
MessageSujet: Il était un matin   Il était un matin Icon_minitimeMer 12 Sep - 9:54

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Il était un matin
Jack
Le chant des oiseaux, le vent faisant danser ses mèches sombres et un grand ciel azur se reflétant dans ses grands iris. Une grand bouffée d'air frais matinal vient emplir ses poumons et, dans ses petites narines, l'odeur des animaux de la ferme n'est qu'un parfum comme un autre, chaleureux, familier. Le coq a chanté, mais c'est au tour des poules de piailler et aux chèvres de bêler. L'enfant, lui, apprécie ce cours moment de paix, de sérénité. Quand ses paupières s'ouvrent à nouveaux, il contemple un objet dans ses mains. Brillant, cliquetant, un bibelot de métal sûrement prit au marché. Le faisant tourner entre ses petits doigts gris, il l'observe longuement, mais ses sourcils se froncent. Il devrait s'amuser de sa prise, mais étrangement, elle fait naître en lui un écho d'angoisse. Lentement, le sentiment que quelque chose ne tardera pas à briser la quiétude du matin grandit en lui, et il se surprend à regarder derrière lui. Mais alors que son regard quitte l'objet pour voir ce qu'il sent venir derrière lui, un cri horrifiant et effrayant retentit à ses oreilles. Tout en brisant ses tympans, celui-ci brise le sol sous les pieds du rêveur et brusquement, celui-ci se met à tomber, tomber, tomber...

Se réveillant en sursaut, ses doigts s'agrippant à ses draps froissés comme pour se rattraper, Ludwig peine à regagner son calme et son souffle. Ses grands yeux bleus écarquillés jettent des regard affolés à la pièce sans qu'il n'y trouve grand réconfort. Il mit un instant à reconnaitre la chambre de l'orphelinat, inchangée, banale et morne. Finissant par se calmer, le garçon soupira longuement en se laissant retomber sur son oreiller. Il avait l'habitude de se réveiller ainsi, ne retenant de sa longue nuit, qu'un sentiment de chute interminable. Attendant que le vertige passe, il écouta les rires des orphelins les plus matinaux ou ceux qui n'ont pas réussi à dormir, tirant son draps par dessus sa tête pour fuir la lumière et le froid. Bien qu'il soit moisi et rouillé, le lit semblait toujours très confortable à l'orphelin lors qu'il était l'heure de le quitter. Mais comme le rêveur n'avait pas du tout envie de se rendormir, il se redressa à nouveau et sauta sur le parquet. Il s'habilla rapidement et sortit.
Dehors, la brise matinale caressa sa chevelure soyeuse sans rappeler l'anxiété de son cauchemar. Au contraire, cette sensation l'apaisa et, prenant une grande inspiration, Ludwig sentit son rythme cardiaque se calmer. Il s'assit sur les marches du perron, n'ayant pas vraiment l'intention de partir à l'aventure de si bon matin. Le soleil était à peine levé et bien que le ciel soit clair, les rues restaient baignée d'une pénombre et d'une fraicheur nocturne. L'orphelin souffla et vit de la buée sortir de sa bouche. Amusé, il recommença deux trois fois avant de se lasser. Dans sa poche gauche, il sentit une bosse appuyer sur sa cuisse, et bien qu'il savait de quoi il s'agissait, il prit l'objet dans sa main. Brillant et coloré, le porte clé pendit par la boucle à son index. Sur la face, un dessin pailleté d'un oiseau. En fronçant les sourcils, Ludwig observa longuement l'objet qu'il avait volé à un des gardiens la veille. Le sentiment d'avoir vu cet objet dans son rêve poussa l'enfant à vouloir se rappeler de ce dernier, mais plus il tenta de se rappeler ce qui avait précédé la chute, plus le souvenir se dissipait. Avec un haussement d'épaule, il finit par abandonner et ranger le porte-clé dans la poche de son pantalon.

« DIALOGUE»
bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla
© Belzébuth
Revenir en haut Aller en bas
https://lynage.forumgratuit.org
 
Il était un matin
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Il était une nouvelle fois...

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Lynage :: Forums RPG :: Once Upon A Curse :: Ludwig McBean-
Sauter vers: