Réflexion

Le Mout :

En Himalaya, une petite fille vit avec son grand père mourant. Le seul moyen de le guérir est d'aller chercher une fleur qui pousse en bas de la montagne. On le comprend grâce à la main ridée du père qui pointe la page d'un livre.

Mais la petite fille n'est jusqu'alors jamais sortie toute seule. Elle se prépare et on voit qu'elle prend le sac de son père beaucoup trop grand pour elle. Elle sort  complètement terrifiée, mais il faut qu'elle soigne son père à tout prix.

Elle fait face au blizzard et aux difficultés de la montagne. Pour se guider, elle utilise une lunette de son père qui lui permet de voir à l'horizon comme s'il n'y avait pas de blizzard. Dans la tempête, elle croit apercevoir une forme et en est complètement terrifiée.

Elle se met à courir, paniquée, et alors qu'elle glisse et tombe dans un début d'avalanche, le Mout (l'esprit de la montagne) attrape son sac. Curieux, l'esprit observe sa captive qui hurle et se débat. Elle glisse des brettelles de son sac et prend ses jambes à son cou.

Mais sans son sac et sa lunette, la petite fille est perdue. Heureusement, elle a atteint un endroit où la neige est moins épaisse et où elle trouve quelques branches d'arbre mort pour faire un feu.
Au loin, elle aperçoit à nouveau la silhouette du Mout. Mais comprenant qu'elle n'a pas le choix, elle prend son courage à deux mains et s'en va à sa rencontre. Mécontente, elle exige qu'il lui rende son bien. Le Mout lui rend son sac mais il est tout déchiqueté et la lunette n'est plus là. Furieuse, la petite fille s'en va.

Le Mout solitaire et maladroit devient collant mais la fille garde ses distances. Mais le blizzard vient et le Mout revient pour la protéger et elle finit par s'y attacher.
Elle arrive à la prairie mais le Mout ne peut pas la suivre car il semble se désintégrer en s'éloignant de sa montagne. . Elle lui demande de l'attendre et elle part dans la prairie. Elle ne trouve pas les fleurs et commence à paniquer. Elle revient vers là où elle a laissé le Mout mais ne le trouve pas. Elle suit ses trâces qui mènent vers les fleurs, mais le Mout a disparu en laissant derrière lui de la mousse du Mout. Triste, elle garde la fourrure du Mout avec elle et s'enveloppe dedans.

Elle brave toute seule les dangers de la montagne avec la fourrure/mousse du Mout et son bouquet. Sur le chemin du retour, elle aperçoit à nouveau la silhouette du Mout et cours dans sa direction mais sans jamais parvenir à le trouver. En le poursuivant, elle tombe néanmoins sur la lunette de son père qui lui permet de trouver le chemin de sa maison.
Le vent et le froid détruisent le bouquet et elle atteint la cabane avec seulement une seule fleur qu'elle protège dans la mousse du Mout. Mais arrivée devant chez elle, lorsqu'elle dévoile la fleur, celle-ci perd ses pétales et meurs. La petite fille s'écroule dépitée. Sur ses épaules reste de la fourrure de Mout et grâce aux larmes de la petite fille, des fleurs commence à pousser.

L'oiseau au sol :

Dans le désert, un jeune faucon virevolte. Il est très agile, c'est un oiseau de proie qu'on ne peut pas mettre en cage.
Mais alors qu'il plane tranquillement, une flèche lui amoche l'aile et il tombe sur le sol. Paniqué et désemparé, il veut à tout prix s'envoler mais ne peut pas à cause de sa blessure.
Au sol il est complètement perdu. Il titube maladroitement dans le sable. Alors qu'il est au dessus d'une dune, il aperçoit un serpent rampant plus bas. Reconnaissant là quelque chose qu'il connait, il s'élance vers lui et dévale la pente. Malheureusement, lorsqu'il arrive au même niveau que le serpent, il ne sait pas quoi faire car celui-ci est immense et menaçant. Ne pouvant s'envoler, il n'a aucune autre solution que de s'enfuir à toutes pattes.
Au moment où le serpent s'élance pour le manger, une flèche l'abat en pleine tête. L'oiseau est rassuré, mais voyant la flèche, il comprend qu'il est en danger et tente de s'enfuir devant son nouveau poursuivant. Gigantesque géant de tissu enroulé, il ressemble à un golem du point de vue de l'oiseau. Il se fait attrapé et pense que son heure est arrivée.

Neïla dévoile son visage et observe curieusement l'oiseau blessé qui se débat. Au loin son père l'appelle pour qu'elle lui ramène leur gibier (le serpent). Elle hésite, se demandant que faire de l'oiseau mais elle finit par le laisser s'en aller. Elle prend le serpent et va rejoindre son père. L'oiseau l'observe s'en aller, soulagé et intrigué.

La nuit tombe et l'oiseau est toujours perdu dans le désert, seul et bloqué par sa blessure. Dans la pénombre, il aperçoit de la lumière et décide d'aller voir. C'est le camp de Neïla et son père. Affamé, l'oiseau les observe manger le serpent. Du coin de l’œil, Neïla aperçoit le petit oiseau et décide de le nourrir à l'insu de son père.

Lorsque son père va se coucher, Neïla décide de se lever pour retrouver l'oiseau. Elle observe son aile blessée et décide de lui bricoler une petit atèle.
Le lendemain, ils lèvent le camps et Neïla cache l'oiseau contre elle. Son père continue de chasser en envoyant la petite ramasser les proies

Le matin